Jour 4 - Rome #2 - jeudi 19 avril

Notre aventure se poursuit. Nous retournons à Rome.

Catacombes de Saint Calixte

Aucune photo de l’intérieur des catacombes, les souvenirs seront dans les têtes.

Nouveau défi lancé aux 4ème et 3ème : écrire le début d'une histoire fantastique ayant pour lieu les catacombes. Après lecture de tous les textes, les enseignants ont retenu deux créations originales.

Mathieu se réveilla en sursaut. Sa petite sœur Marie-Charlotte geignait dans la chambre de ses parents. Cela faisait déjà six mois que sa mère lui avait donné vie et elle piaillait à toute heure.

Il était 6h00. Dans deux heures, Mathieu passera son examen. Il rêvait de devenir professeur d’histoire-géographie, comme Manuela, sa plus grande sœur qui avait eu son concours il y a quatre ans.

Il avait envie de vomir. Il se résolut tout de même à se lever mais repoussa l’idée d’aller petit-déjeuner.

Il profita du temps qu’il avait pour réviser une dernière fois.

A 7h00, il s’apprêtait à partir - la salle d’examen se trouvait loin de chez ses parents, près des catacombes de St Calixte, lui avait dit sa mère – quand Marie-Charlotte sortit de la chambre de ses parents, en se traînant sur les fesses et laissa échapper un « doubadou » sonore. Mathieu sourit face à son innocence.

Sur la route, son stress ne cessa d’augmenter. Il arriva finalement avec une bonne demi-heure d’avance. Il trouva Seif, le frère de Gaëlle, qui déposait cette dernière qui elle était pile à l’heure pour son concours, en quête d’être, en plus de français, professeur de latin.

Mathieu décida d’aller jeter un coup d’œil aux catacombes de St Calixte pour calmer son stress grandissant. Personne aux catacombes. Logique, le site n’était pas encore ouvert. Pas de vigils. Bah, ils ne devaient pas être très loin. Aucun bruit, pas même une brise. C’est normal, il n’y a personne et le climat doit être bon aujourd’hui. Aucun tourniquet, aucune barrière pour interdire l’accès aux visiteurs impromptus. Ça, ce n’était pas normal.

Une ombre se faufila vers l’entrée des catacombes.

Mathieu ne put la distinguer avec exactitude, le soleil n’étant pas encore levé, mais il crût distinguer Laurence, sa camarade de classe.

Intrigué, il la suivit à l’intérieur des catacombes ; son examen commencera dans 25mn, il avait bien le temps.

Et là, il fut fasciné par l’intérieur. Il restait les trous creusés dans le mur pour enterrer les morts.

Certains étaient plus ou moins grands, selon la taille des défunts. Il vit une statue allongée avec trois doigts étendus à sa main droite et un à sa main gauche. Qui cela pouvait-il bien représenter ?

Et là, une fresque représentant trois hommes debout et des restes de mosaïques !

Laurence –Mathieu était à peu près sûr que c’était elle- s’était arrêtée dans la galerie suivante. Elle prit la parole, d’une voix terrorisée :

• voilà Monseigneur, je vous ai apporté ce ……. Ce que vous désiriez.

Une voix rugueuse, effrayante, lui répondit :

• Tu as bien fait, Laurence, sinon tu sais ce qu’il te serait arrivée, n’est-ce pas ?

• Ou… oui, Monseigneur.

Oubliant toute prudence, Mathieu s’avança pour les voir tous les deux. Il aperçut Laurence, mais fixa la « créature » qui l’accompagnait.

Son hurlement n’atteint pas ses lèvres, il resta figé sur place.

Liléa

Tout commença un soir d’octobre. Il faisait froid et une bise continuelle venait me frapper au visage. L’air rentrait dans mon manteau qui était trop grand pour mon corps squelettique et non proportionnel à ma taille. Je regardais devant moi, essayant de distinguer quelque chose dans ce noir profond qui me bloquait la vue sur la porte, d’un endroit qui m’attirait par ce temps triste et monotone. J’ouvris la porte qui grinça sous l’usure et la rouille. J’entrai dans un endroit que je n’avais jamais vu auparavant. Il faisait sombre mais des petites lumières des lampes à huile éclairaient des sortes de couloirs interminables qui partaient dans tous les sens. D’un coup une chose étrange attira mon attention. Elle était bossue et avait des sortes de longues griffes. Je vis la chose se diriger vers moi. Elle fit grincer ses longues mains toutes en sang et couvertes de plaies toutes plus profondes les unes que les autres, le long du mur. Ce bruit me donna la chair de poule. Je pris mes jambes à mon coup. Je me retrouvai dans une petite pièce où il y avait une tombe. Un bruit sourd retentit. Je me dirigeai vers ce qui ressemblait à un cerceuil d’où le bruit venait. J’ouvris la porte …

Maëlys

Circus Maximus et palais impériaux

Les forums impériaux et la colonne Trajane

Monument à Vittorio Emanuele II

Une institution : Giolitti

Les  élèves ont bien mérité un premier arrêt chez le glacier. Après la dégustation de leur glace, les 5ème ont été mis au défi et ont dû écrire un petit texte sur leur première impression suite à cette expérience sucrée pour donner envie à quelqu'un de manger une glace de chez Giolitti.

Voici les textes ayant remporté le défi :

Nous sommes allés manger une glace chez le meilleur glacier de Rome, pour moi le meilleur de l'univers.
A l'entrée, nous devions payer et choisir la taille de la glace. Une fois payée, nous avançons vers le fond où se trouvent des tables et les glaciers.
Je bavais juste en observant les centaines de goûts qui font rêver et me donnent envie de tous les goûter en même temps. Mais ce n'est pas fini, dans une vitrine des milliards de chocolats et gâteaux sont disposés.
Pour les cornets, il y avait trois sortes : les basiques, ceux enrobés de chocolat et ceux enrobés de chocolat blanc. En choisissant les goûts de mes deux boules de glace, je doutais énormément. J'ai finalement choisi tiramisu et chocolat noisette.
Je pourrais écrire un roman pour vous dire tous les goûts exquis qu'il y a mais je vous laisse aller les voir de vous-même.
Les glaciers sont très agréables, ils nous ont proposés de la chantilly pour la glace, en plus ils parlent un peu français.
Je pris donc ma glace et alla dehors. J'étais en extase devant cette beauté, je la mangeais avant amour.
Nous marchions dans Rome avec notre géante glace dans les mains et le soleil qui brillait plus les magnifiques ruines et les patrimoines.
J'étais fatiguée mais cela valait vraiment le coût, je veux même y retourner demain. Le goût du tiramisu dans mes papilles était extraordinaire, on sentait le goût du café très léger. J'avais l'impression d'être au paradis de la glace avec la chantilly semblable à des nuages sucrés.
La décrire en trois mots ? (la glace) : extase, joie, légèreté.
Si vous y allez, ramenez-moi une glace, merci, bisous.

PS : au tiramisu, s'il vous plaît, merci.

Imane

Aujourd’hui, chez Giolitti, j’ai mangé une glace divine. Les 3€80, je peux vous dire que c’est rentable. Ce sont trois boules parfaitement empilées comme une tour Eiffel. Le chocolat était si intense, si exquis que mon palais dansait quand je commençais à avaler. Je me suis senti immergé dans un océan de crème glacée, et sans oublier ce mélange parfait entre la chantilly, le cône et le chocolat, au point que tout mon corps frémissait de bonheur. Pour moi si cette expérience était à recommencer, je le ferai sans hésiter !

Ismaël

Les glace étaient succulentes. Elles me faisaient exploser les papilles. Les parfums si naturels ma faisaient voyager. Et en voyant tous les parfums, je ne savais pas quoi choisir, les parfums étaient tous très différents, mais avaient tous l'air aussi bons les uns que les autres.
Bref ! C'était extraordinaire !!!

Naomie

Le marchand de glaces s’appelle Giolitti. On est arrivés chez le glacier, on a beaucoup attendu avant de payer. Après, on allait choisir les goûts qu’on voulait. J’ai pris noix de coco et vanille. On est sortis du marchands de glaces et on a mangé dans la rue en attendant les autres copains. C’était trop bon !

Mélina Da